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Les petites histoires de Gabby: 70.THEODORE

« A trop vouloir, on n'a plus rien. »
- « C'est pas parce que t'es pas beau que t'es forcément vilain » .

C'était comme ça tout le temps. A longueur de discussion, Théodore avait ses phrases type qu'il glissait de-ci de-là au fil de la conversation.

Il fatiguait tout le monde, le Théodore. Au café, au restaurant, il créait le vide autour de lui.
« Tu veux quelque chose ? Tu demandes, on te donnera ».
Il avait réponse à tout avec ses citations, ses maximes et ses dictons. 

« Y'en marre de ce sale temps » avaient crié en choeur les fatigués de la pluie et Théodore de les tranquilliser :
« après la pluie, l'beau temps ».
« Merde alors ! » s'était élevée une voix pleine de réprobation :
« ne pourrais-tu pas une fois, qu'une seule fois, nous parler normalement ? »
« Mais je vous parle normalement ! N'aimez-vous pas les paroles de sagesse qui sortent de ma bouche ? Les dictons ne sont-ils pas nés de la sagesse populaire ? »

« Oh que oui ! » dit à nouveau une voix désirant rester petite.
« Jamais trop n'en faut. Quand y'a assez, y'a assez » et de demander à Théodore :
« Tu dis souvent : 'Quand on veut, on peut', alors s'il te plait, cher Théodore, pourrais-tu la mettre en veilleuse ?... pour un long moment ? »

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