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Lettre ouverte

Voilà, j'y suis!

En ce 21 novembre 2008, et cela depuis 13h15, je suis légalement entré en retraite.

65 balais ! « T'es roillé tescolles » me rassure ma petite voix omniprésente, « t'as toujours dit que ce mot ne ferait jamais partie de ton vocabulaire ». C'est vrai, et après avoir fait le chanteur pendant presque 50 ans, j'ai annoncé que j'allais enfin commencer une carrière. Moi qui ne suis pas carriériste, va falloir m'accrocher.

Mesdames et Messieurs, par votre présence en ce jour de double fête (65 ans et la sortie de mon nouvel album), vous me faites honneur. Merci. C'est peu dit en un mot, mais ça résume toutes les belles phrases que je pourrais vous tenir, car ma joie est grande.

En première partie de soirée, j'ai tenté de résumer mes quelque cinquante années de vie d'artiste, seul sur scène. J'ai essayé de m'en amuser.

En deuxième partie, je vous présente l'intégrale de mon nouveau CD intitulé « Des journées entières dans les arbres », accompagné par un ensemble de musiciens coloristes de belle facture.

Cet événement n'aurait pas eu lieu sans les aides de la culture du Canton de Fribourg.

Merci à Madame Isabelle Chassot, Conseillère d'Etat et Monsieur Gérald Berger.

Merci à Acte 7 communication et à Bruno Maillard, à Pierre Boivin (Président), à Ruth Lüthi (Vice-Présidente) et à Philippe Marchand pour leur gros et grand travail au sein de « L'Association de l'atelier de Gabby Marchand ». (http://gabbymarchand.blogspirit.com; contact mail: pierre.boivin@bluewin.ch)

Merci à Chantal Boivin à qui j'ai dédié la chanson « P'tit chat ».

Merci à Françoise Tenier, fidèle dactylographe.

Merci à Thierry Loup et toute son équipe de Nuithonie.

Et un grand merci à vous, chères spectatrices et chers spectateurs de vous être déplacés.

Si je ne disais pas aussi un grand merci à Thierry Savary et à Radio Fribourg ainsi qu'à Jean-Marc Angeloz et au journal L'Objectif, j'aurais oublié une part essentielle de mes remerciements.

Je termine par le plus important: un grand merci à mon complice et ami Marco Cattaneo sans qui il n'y aurait plus rien eu depuis mon voyage au pays de la dépression.

Musicalement, bien à vous,

Gabby Marchand

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