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Gabby Marchand - Page 9

  • Gabby a rendu hommage à Francis Giauque

    Le 20 aout, Gabby était à un événement
    poétique et musical.
    En voici deux articles, parus peu avant cet événement
    - pour voir les articles en grande taille, cliquer sur l'image:

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    et aussi, dans "La Liberté":

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  • Le quatrain de la semaine

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  • Les petites histoires de Gabby: 48.Peter

    Le regard de Peter est perçant et quand il est insistant il peut faire naître de la crainte dans la pensée des femmes.

    Pourtant, il suffit que Peter ouvre la bouche d’où ne s’écoulent que paroles de douceur et de tendresse, pour que ses yeux se mettent au sourire. 

    « Ah, si j’étais une femme, je serais amoureuse de Peter » dit Grégoire, son meilleur ami.
    « Moi » dit Léa, son épouse « si je n’étais pas une femme, je serais envieuse des femmes à qui il sait si bien faire des compliments ».

    Peter et Léa s’aiment pour de bon, pour de vrai, et… c’est beau à voir.

    D’un naturel déconcertant, la gentillesse et la courtoise de Peter ont la puissance de démontrer que ces valeurs, que ces qualités, ne sont pas choses mortes.

    Peter est un piéton convaincu. Il aime les gens et sa curiosité naturelle lui fait souvent découvrir des situations que le simple citoyen ne voit pas ou ne voit plus.

    Peter croise une jeune femme (qu’il ne connaît « ni des lèvres ni des dents » comme il aime à dire):
    « Bonjour la bientôt maman » lui-dit-il avec un large sourire.

    Après quelques pas la jeune femme revient sur ses pas et s’adresse à Peter:

    « Monsieur, je ne crois pas vous connaître, pourquoi m’avoir dit  ‘la bientôt maman ?’ »
    « Je vous ai dit cela en réponse à votre rayonnement et à la lumière que vous dégagez »
    « Vous avez raison monsieur je viens d’apprendre par mon médecin que je suis enceinte et vous êtes le premier à l’avoir perçu ».

  • Le quatrain de la semaine

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  • Les petites histoires de Gabby: 47.Chronologie

    Jean dit toujours tout haut ce qu'il pense, et ça, ça ne plait pas à tout le monde. Il a un avis sur tout et il le fait savoir bruyamment. Il aime à dire:
    « Je suis honnête, moi, je dis ce que je pense ! »
    et son entourage de rétorquer en choeur :
    « Mais oui, mais oui... mais nous on ne t'a pas posé de questions ! »

    Aujourd'hui Jean est d'humeur philosophique :
    « Qui de la poule ou de l'oeuf fut le premier ? » lance-t-il « et ne répondez pas tous en même temps. »
    Evidemment, personne ne répond.
    « Mais... c'est le coq du voisin » relance-t-il d'un ton hautain.
    « Dieu a fait toutes choses et quand le coq a sauté sur la poule, eh bien, elle a pondu son oeuf. Et voilà, bande d'ignorants, vous n'y connaissez rien en chronologie. »

    Jules, excédé lui pose la question suivante :
    « Peux-tu me dire toi qui sait tout, qui de la nuit ou du jour fut chronologiquement le premier ? ».
    Sans hésiter, Jean répond du tac au tac :
    « C'est la nuit ! Chaque jour commençant à 0 heure 0001 seconde, c'est donc la nuit »
    « Tu n'y es pas » réplique Jules à Jean « Dieu a créé le jour et la nuit en même temps pour que toi, Jean, tu n'ait pas le dernier mot en matière de chronologie »

    (La chronologie de l'humain a-t-elle quelque chose à voir avec la chronologie du sidéral ?)

  • Le quatrain de la semaine

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  • Les petites histoires de Gabby: 46.Rien

    Elle ouvre les yeux, se lève, ouvre les volets :
    « Tiens, encore une journée peinte en bleu ! »

    Elle petit-déjeune, fait sa toilette, s'habille, referme la porte derrière elle :
    « Aujourd'hui, je ne ferai rien » se dit-elle convaincue.

    « Bonjour belle beauté » lui lance sa voisine qui tient boutique à deux pas de chez elle.
    « Madame acceptera bien un petit café ? Entre donc ! Il fait trop beau et le chaland m'a laissé tomber pour la plage. Une petite séance de papotage nous fera du bien. »

    Il est midi et elle a déjà rencontré une dizaine de connaissances.
    « Alllons manger à la terrasse de ‘Chez l'Autre’ » lui propose-t-on, « mon mari ne rentre pas avant ce soir. Il fait beau et refaire le monde nous fera grand bien. »

    Dans l'après-midi elle prend une décision :
    « Une petite escapade à magasiner dans la ville voisine me changera les esprits ».
    C'est dit, c'est fait. On y expose les plus belles oeuvres de son peintre préféré qu'est Paul Klee :
    « Ah, le grand bien que je m'offre » soupire-t-elle.

    De retour chez elle, le téléphone la sort de ses rêveries.
    « Viens à la maison » l'invite sa meilleure amie « on fait une grill-party dans le jardin et il y aura du beau monde. »

    La vingt-cinquième heure a sonné. Une heure du matin, elle éteint la lumière :
    « Que c'est crevant de passer des journées à ne rien faire ».

  • Le quatrain de la semaine

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  • Les petites histoires de Gabby: 45.La rose

    En résumé, elle et lui, c'est une histoire qui dure depuis fort longtemps.

    Elle, elle vit à Beyrouth au Liban où elle s'occupe d'un centre culturel chrétien.

    Lui, il est chocolatier à Bruges en Belgique.

    Elle, elle est veuve depuis qu'une balle perdue a tué son homme en pleine rue dans un quartier en feu.

    Lui est vénitien, célibataire endurci qui, fatigué de se la couler douce au bord du Canale Grande, s'est réfugié dans la ville des Flandres que l'on nomme aussi « La Venise du Nord ».

    Leur rencontre fut d'une banalité déconcertante.

    Imagine... un quatorze juillet... un feu d'artifice au bord du Rhône à la Voulte ardéchoise. Deux paires d'yeux censés regarder vers la même direction se croisent. Boum !... et tout est dit. Et tout s'est déroulé dès lors comme si tout avait été écrit à l'avance.

    Il lui a dit :
    «Tu es comme la plus belle des roses du plus beau des jardins».

    Elle lui a dit :
    «Tu es le bel amour que mon coeur attendait... attendait... attendait.»

    Même si leurs maisons étaient éloignées, ils décidèrent que leurs coeurs et leurs pensées seraient proches à tout jamais.

    Chaque rencontre était une fête sans nom et chaque fois, elle aimait à lui susurrer à l'oreille :
    « Je suis ta belle rose et mon petit bouton est prêt à éclore. Viens, cueillons-le».

  • Le quatrain de la semaine

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